Parfois les soirs d'automne, j'aime à cheminer solitaire, au bord des champs meurtris par les sillons. Je laisse le soleil blême de novembre caresser mon front moite, et mon âme, alors, se plait à vagabonder chez vous, ravissantes locataires du Mont Olympe, Muses que j'aime à taquiner.
Oui, j'en conviens, à moi aussi, tel mon ancêtre Piron, il m'arrive d'être metromane.
Voici le fruit de mon inspiration, que je vous livre, fidèles lecteurs.
Si ma prose a su parfois vous plaire, qu'en sera-il de mes vers ?
Pour commencer je voudrais vous montrer une oeuvre que j'ai composée en l'hommage de mon maître, mentor et avatar, j'ai nommé Charles le Téméraire, dans un style assez particulier, et je crois fort original (même si j'ai opté pour un forme classique en respectant rigoureusement les contraintes du sonnet et de l'alexandrin) :
Je m'appelle Charles le Téméraire, j'ai combattu pour l'indépendance de la Bourgogne, mon combat fût inspiré par quelques héros, comme Vercingétorix, les Burgondes ou Philippe le Bon. A travers ce blog je vais essayer d'expliquer plus clairement quel était mon véritable projet et faire taire les jean-foutres pour qui l'occupation romaine, puis française, ont été positives. Et vive la Bourgogne Libre !
HYMNE GEOLOGIQUE A LA BOURGOGNE:
Ton Nord et ton Ouest, ô Bourgogne solitaire
Se forment de longues plaines sédimentaires.
A l'est se cultivent des blés sous le ciel bleu
Et des almes oléoprotéagineux.
Ton centre est un plateau fait de roches calcaires
Où le paysan peine à labourer la terre
On y voit le Morvan incisé par la mince
Dépression houillère de la Dheune-Bourbince.
Mériodionalement gît le doux Maconnais
Dont la polyculture est un divin bienfait.
Je t'aime ô Bourgogne dans ta géologie
Dans tes calcaires et marnes du jurassi-
-que inférieur et jusque dans tes conglomérats
De grès, de chistes, du lias et du trias !
Charles le Téméraire
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